Découvrez le parcours d’Animateur Nature de Mikaël Labaume

Mikaël a suivi la formation d’Animateur Nature chez Ifsa et Nature. Désireux de travailler à l’extérieur et de sensibiliser les autres à la protection de la nature, il nous parle de son parcours, de sa formation, de ses stages et de ses projets…

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Bonjour Mikaël, pouvez-vous vous présenter ?

Bonjour, j’ai 25 ans, j’ai suivi une formation à distance « Animateur Nature » chez Ifsa et Nature et j’habite en Eure-et-Loir (28). Mon objectif est de sensibiliser le public à la protection de la nature, montrer la beauté de la nature, émerveiller le public.

 

Quel a été votre parcours jusqu’à votre formation chez Ifsa et Nature ?

Dès la fin de mon bac S, je savais que je voulais travailler dans la nature et pas dans un bureau ! J’ai commencé un BTS Gestion Forestière, mais j’ai réalisé qu’il y avait trop de production et pas assez de protection de la nature pour moi.

C’est d’ailleurs pendant mon BTS, lors d’un stage découverte d’une semaine dans une forêt, que j’ai rencontré un animateur nature d’un parc naturel et découvert ce métier. Cet animateur nous a raconté avec passion la vie du parc naturel du Haut-Jura et je me suis dit : c’est ce que je veux faire !

C’est à ce moment là que je me suis orienté vers l’animation pédagogique et la protection de la nature. Avec l’envie de pouvoir m’adresser à tous les publics en étant convaincant…

Vous vous êtes donc réorienté ?

Je n’ai pas eu mon BTS du premier coup, donc j’ai passé l’année suivante à retravailler l’examen. En même temps, j’ai fait des recherches sur internet pour trouver une formation d’animateur nature. J’ai découvert l’école Ifsa et Nature et je me suis lancé !

Comment avez-vous appréhendé la formation à distance ?

Dans la formation à distance, il faut beaucoup de volonté et de motivation. Il faut aller de soi-même étudier les cours, soi-même poser les questions, soi-même organiser son emploi du temps. Dès le début, je me suis préparé un planning par semaine, c’est très important ! Semaine après semaine, j’ai avancé au rythme de deux leçons et un devoir par semaine.

Le lundi je lisais les cours, le mardi et le mercredi je les apprenais et posais mes questions à l’école, le jeudi je faisais les devoirs. Et le vendredi, je retravaillais l’examen du BTS Gestion Forestière que je repassais en candidat libre.

En résumé, après l’échec du BTS Gestion Forestière, j’ai décidé de repasser l’examen en tant que candidat libre et j’en ai profité pour réaliser en même temps une formation à distance Animateur Nature.

Bravo, vous avez fini la formation en un an seulement !

Je m’étais fixé cet objectif dès le début : un an de formation pas plus. C’est pourquoi j’ai établi un planning aussi précis. Mon deuxième objectif était de trouver un stage pendant ma formation !

Vous avez contacté l’école quand vous aviez des questions sur les cours ?

J’ai posé toutes mes questions au service pédagogique et aux professeurs. D’abord par mail, je n’osais pas appeler ! Puis par téléphone, comme ça j’avais une réponse orale et écrite ensuite. En fait, il faut savoir qu’il n’y a pas de questions bêtes !

L’école m’a aussi aidé pour ma démarche de stage.

Où avez-vous fait votre premier stage ?

C’était à la Maison de la Nature d’Eure-et-Loir situé à Morancez (28), pour une campagne de sensibilisation du public intitulée « Objectif zéro pesticides dans nos villes et nos villages ». Le but : expliquer au public ce que sont les pesticides, à quoi ils servent, leurs dangers et pourquoi ils ne sont pas utiles et peuvent être remplacés.

D’ailleurs, pendant mon stage, en mai 2013, le village de Saint-Georges-Sur-Eure avait signé cet engagement et organisait une animation pédagogique sur ce thème !

Quelles ont été vos missions ?

J’ai commencé par faire une observation des animations adressées aux maternelles, primaires, collèges, lycées et grand public sur le thème de la nature au printemps notamment ou encore les pesticides, la découverte des insectes dans une mare, etc.

À vrai dire, je n’étais pas encore vraiment prêt à me lancer dans l’animation, par timidité et manque d’expérience aussi. C’est pourquoi, cette expérience d’observation m’a servi à mieux comprendre la pratique du métier d’animateur nature, après avoir vu la théorie avec les cours.

Pendant le stage, j’ai réalisé pour l’association « Eure et Loir Nature » un dossier sur les insectes auxiliaires utiles au jardinier. Les coccinelles ou les guêpes, par exemple, permettent de se débarrasser de nuisibles comme les pucerons sans avoir besoin de produits chimiques !

Ce dossier pouvait être consulté sur leur site ouvert à tout public, afin de mieux communiquer sur l’inutilité des pesticides et l’existence de solutions sans pesticides. J’ai aussi fait un rapport de stage que j’ai envoyé à l’école à la fin du stage et qui a été relu par un professionnel.

Ces insectes utiles, comment faire pour en avoir dans son jardin ?

Si vous avez un jardin ou un potager, vous pouvez y construire des abris ou des refuges très simples qui attireront ces petites bêtes !

Un abri, c’est tout simplement un refuge permettant aux insectes de passer l’hiver, le jour ou la nuit, à l’abri et au chaud. Par exemple, nous pouvons avoir une rangée de planches avec une tige filetée pour attirer les coccinelles. Le nichoir a une autre fonction, il est destiné à la reproduction. Par exemple, un fagot de tiges creuses (ronce, rosier, framboisier, arbuste weigelia) pour attirer les guêpes.

En résumé, ces nichoirs et abris peuvent créer une sorte d’hôtel à insectes !

Vous faites actuellement votre deuxième stage, racontez-nous !

Ça se passe super bien ! C’est au Moulin de l’Epinay situé à La Chapelle Saint Florent (49), dans une association créée il y a 25 ans après la reconstruction du moulin à vent, en 1985 (4 ans de travaux), tel qu’il était au 19ème siècle.

Ce moulin à vent date de 1822, on y produit de la farine de froment et aussi de la farine de sarrasin ! L’association s’appelle « Un Village, Un Moulin ». L’objectif prioritaire de l’association est de transmettre un savoir-faire et une mémoire aux enfants, aux adultes passionnés ou curieux.

C’est ma première expérience d’animateur nature en solo ! Les visites et les animations sont ouvertes à toutes sortes de public (maternelles, primaires, collèges, lycées, grand public, familles, handicapés). Ce qui m’oblige à m’adapter, car il faut utiliser un langage différent selon les personnes que vous accompagnez en visite.

J’ai remarqué une chose primordiale, c’est le sourire. Il rassure les gens et ouvre à la discussion. Il faut également parler assez fort pour captiver les visiteurs !

Comment se passe la visite lors d'une animation pédagogique au Moulin de l’Epinay ?

Elle se fait en trois temps : une visite guidée sur le fonctionnement du moulin à vent, puis le visionnage de vidéos pédagogiques et enfin deux salles muséographiques dont une sur « la nuit au moulin » avec différentes manipulations et un petit film proposé.

La deuxième salle est une plongée dans la vie quotidienne du meunier et de sa famille telle qu’elle se déroulait autrefois. On propose aussi pour ceux qui le souhaitent de réaliser son propre pain par l’intermédiaire d’un atelier pain !

Que vous apporte ce stage ?

C’est très enrichissant ! Je réalise des visites du moulin et même des ateliers pain pour tout public et le tout de façon autonome !

Je suis polyvalent et je peux prendre des initiatives. Et j’ai la chance qu’ils me fassent totalement confiance. Cette confiance accordée par mes collègues m’a permis d’acquérir davantage d’assurance, de maturité et d’être fier de mon parcours professionnel.

Quel bilan tirez-vous de votre formation avec Ifsa et Nature ?

Cette formation m’a beaucoup fait grandir. J’ai appris énormément et j’ai mûri. J’étais timide et là je m’exprime facilement face à un public. J’aime ce métier de contact et le retour positif des gens !

Vous avez des conseils pour les élèves en formation chez Ifsa et Nature ?

Pour la formation théorique, il faut être très organisé, se préparer un planning et surtout le suivre tout en gardant la motivation !

Pour trouver un stage, il ne faut pas se décourager et envoyer son CV et sa lettre de motivation à toutes les structures qui peuvent faire de l’animation nature. J’ai envoyé des dizaines de courriers avant d’avoir une réponse. Par expérience, j’ai remarqué que les associations de protection de la nature prennent des stagiaires débutants dans l’animation.

Tout ce que je peux dire aussi, c’est d’être battant et d’aller de l’avant !

Quels sont vos futurs projets ?

Déjà pendant ma formation avec Ifsa et Nature, j’ai à nouveau repassé mon BTS Gestion Forestière et j’ai fini par l’obtenir ! Ensuite, j’ai travaillé dans l’intérim tout en cherchant un nouveau stage, celui où je me trouve actuellement.

Pour l’instant, je me suis inscrit à deux licences : une licence « Concepteur et Accompagnateur en Ecotourisme » à Angers et une licence « Médiation Scientifique et Education à l’Environnement » à Tours.

Mon objectif prioritaire est de devenir animateur nature dans un parc naturel ou une réserve naturelle. Et je pense pouvoir atteindre cet objectif avec ma formation et les 4 mois d’expériences que je vais acquérir.

Concrètement, j’envisage de rechercher un emploi dans le secteur de la protection de la nature, plus particulièrement dans une réserve naturelle ou un parc naturel. En tout cas, je ferai tout pour ça !

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