ITW Cindy Csakany – ASA option animaux sauvages

ITW Cindy Csakany - ASA option animaux sauvages

Cindy a suivie la formation d’Auxiliaire de Santé Animale option Animaux Sauvages avec d’Ifsa et Nature. Elle nous parle de ses projets et ses nombreuses expériences d’éco-volontariat à travers le monde pour contribuer à la sauvegarde des animaux sauvages. Rencontre avec une globe-trotteuse passionnée d’animaux !

N’hésitez pas à liker, commenter et partager son interview !

Bonjour Cindy ! Quel a été votre parcours ?

J’ai toujours été passionnée par les animaux sans vouloir en faire forcément mon métier. Devenir vétérinaire, pour moi, c’était euthanasier les animaux, alors non !

J’ai eu un Bac Sciences Médico-Sociales, je suis partie un an au Canada pour passer un diplôme de diététique, puis j’ai fait une formation de naturopathie en France. Mais tout cela ne me correspondait pas. 

Je suis tombée par hasard sur les formations proposées par l’école Ifsa et Nature et ça a été comme une révélation ! J’ai commencé les cours et ça m’a tout de suite beaucoup plu.

Vous aviez un projet professionnel à ce moment là ?

Oui, m’occuper des animaux sauvages, les soigner ! Ils me captivent depuis toujours.

En choisissant la formation d’Auxiliaire de Santé Animale, j’ai hésité entre l‘option Animaux sauvages et l’option Equine, parce que je désire aussi avoir un cheval à moi plus tard.

Vous avez choisi d'agir sur le terrain en partant en mission d’éco-volontariat ?

Dans un premier temps, j’ai préféré le faire avec une association, Cybelle-Planète, qui est spécialisée dans l’éco-volontariat à l’étranger, donc auprès des animaux sauvages. Ainsi, je suis partie pendant deux mois dans un centre de sauvetage en Thaïlande, à 160 km au sud-ouest de Bangkok.

C’est un Hollandais qui a fondé ce centre en 2001. Il récupère les animaux victimes de trafic, souvent des petits dont les mères ont été tuées et qui sont revendus une fois devenus adultes car moins « mignons ».

Mais également des animaux qui sont détenus dans de petites cages par les monastères pour attirer les touristes : Ours à collier, singes Macaques, Gibbons ou Langurs et même des éléphants …

Quelles sont les conditions pour devenir éco-volontaire ?

Il faut être passionné et ne pas penser que l’on va faire un safari photo ou passer des vacances ! C’est parfois très physique et les journées peuvent être très longues. Mais lorsqu’on est vraiment passionné, c’est un bonheur chaque jour qui passe.

Comment fonctionne le centre ?

Il fait une trentaine d’hectares, abrite plus de 300 animaux et peut accueillir jusqu’à 40 éco-volontaires, qui viennent d’un peu partout : Hongrie, Suisse, Hollande, Angleterre…

Un volontaire déjà présent dans le centre explique aux nouveaux venus ce qu’il faut faire en fonction du secteur où nous sommes affectés chaque jour.

Tous les jours, un tableau présente les missions à effectuer pour chaque espèce d’animaux, comme préparer la nourriture, nettoyer les enclos, enrichir le lieu de vie… Parfois, on peut aussi assister les deux vétérinaires du centre.

Vous avez rencontré quels animaux pendant votre mission ?

Toutes sortes d’animaux ! Un tigre (il est aujourd’hui décédé), des Chats pêcheurs, un Chat léopard, des gibbons, des macaques, des ours, des éléphants, des tortues. Beaucoup d’oiseaux : un Toucan, un Casoar, des perroquets, des perruches…

Mais aussi des cochons et un cheval. Le centre récupère tous les animaux en difficulté dans la région, quelque soit leur espèce !

Pour votre deuxième mission, vous êtes partie dans une réserve en Afrique du Sud ?

Oui, avec l’association Wildlife Act qui propose des missions dans 3 ou 4 réserves dans le Zululand. Elles protègent particulièrement les lycaons, qui sont en voie de disparition. Le Lycaon est un canidé qui ressemble un peu à la Hyène.

Durant ce mois passé en Afrique du Sud,  je suis passée dans plusieurs réserves dont le Hluhluwe-iMfolozi Park. J’étais dans la partie Imfolozi car le parc, très grand, a été divisé en deux camps de 5 volontaires.

C’est une des plus anciennes réserves d’Afrique. On y trouve des lycaons, des guépards, des hyènes, des lions, des hippopotames, etc. Mais aussi plusieurs espèces d’antilopes comme  l’Impala. Quasiment toutes les espèces endémiques à l’Afrique du Sud y sont présentes.

Quelles étaient vos missions ?

Il s’agissait d’observation sur le terrain. On partait vers 3H ou 4H du matin pour aller observer le « pack » de lycaons, c’est-à-dire la meute. On prend beaucoup de photos et on essaie de déterminer combien ils sont. Certains partent fonder leur propre meute et il y a parfois de nouveaux petits. Chaque lycaon est identifié et porte un nom.

Puis on rentre vers 9H ou10H du matin, pour repartir sur le terrain de 15 à 21H. J’avoue que c’est un rythme assez fatiguant !

Une semaine, on a aussi eu des caméras à placer à des points stratégiques pour suivre les léopards. Ils sont très sauvages, très méfiants, et c’est un des seuls moyens de connaître leur nombre et leurs déplacements.

Vous avez été dans une autre réserve ? Quelles étaient vos missions ?

Oui, le Tembe Elephant Park, où on trouve un très grand nombre d’éléphants. D’ailleurs le 2ème plus grand éléphant du monde y vit : il mesure plus de 4 mètres !

Il y a également des lions, des léopards, des rhinocéros, des buffles, des girafes, etc. Il n’y a pas de guépards ni de hyènes dans ce parc.

On partait vers 4H du matin, soit pour chercher le seul et unique pack de lycaons, soit pour chercher un des clans de lions. Tous portent des colliers émetteurs.

On revenait vers 9H-10H, pour ensuite partir en session éléphant avec un moniteur spécialisé : on parcourait la réserve à leur recherche et on les identifiait.

On revenait ensuite vers 15H pour repartir en session lycaon-lions à 16h jusqu’en début de soirée, parfois en début de nuit. Il nous arrivait même de sortir très tard lorsqu’on entendait des lions proches du camp.

Je suis aussi restée un mois au Lion’s Park, mais j’ai été déçue parce que le parc est trop axé sur le tourisme au détriment des animaux à mon goût. Cependant, certains animaux sont très sociables et c’est un bonheur de passer un peu de temps avec eux.

Que vous ont apporté ces missions auprès des animaux sauvages ?

Cela m’a confortée dans l’idée de vouloir travailler auprès d’animaux ! De plus, certaines espèces sont très menacées et d’autres sont souvent enlevées à leur état sauvage pour servir d’animaux de compagnie.

Participer à leur conservation et leur protection est très gratifiant, c’était un réel bonheur pour moi de me lever le matin et de juste les voir évoluer. Personnellement, je n’imagine pas ma vie sans eux, sans leur apporter la protection dont ils ont besoin pour garantir un avenir à toutes les espèces.

Auparavant, vous aviez aussi fait un stage d’un mois chez un vétérinaire ?

Ça a été une très bonne expérience ! J’ai appris beaucoup sur les soins aux animaux domestiques.

J’ai vu beaucoup d’opérations, j’ai appris énormément sur le diagnostic des maladies et j’ai aussi vu pas mal de cas tragiques, mais cela fait partie du métier. Cette partie a été très dure pour moi.

D'autres stages ou missions bénévoles à venir ?

Oui, je fais un stage de deux mois au Parc des Félins. Après mon stage, je vais aux Etats-Unis pour une nouvelle mission d’éco-volontariat dans deux centres de sauvetage avec Cybelle-Planète.

Le premier centre est spécialisé dans les félins, mais il abrite aussi d’autres animaux tels que des cerfs, des autruches et des émeus. Dans le deuxième centre vivent plus de 150 animaux dont des félins, des ours, des primates, des reptiles, etc.

Quel est votre avis sur la formation de chez Ifsa et Nature ?

J’aime vraiment les cours et la façon dont ils sont présentés. C’est pratique d’avoir les résumés des cours avant les exercices du Campus Interactif et aussi des schémas et des vidéos !

Les cours m’ont apporté les connaissances sur les maladies, les soins et les méthodes de contentions, sujets dont je voulais vraiment tout savoir. Concernant les animaux domestiques, ils m’ont permis à de nombreuses reprises de soigner mes animaux ou d’aider le vétérinaire dans les soins. Ils me donnent aussi des connaissances biologiques et anatomiques sur les animaux, ce qui m’intéresse beaucoup.

J’ai également participé à l’atelier « Contention, soins et techniques de vente » animé par le Dr Debordeaux dans votre centre à Paris et j’ai beaucoup aimé. Il est très bien présenté et animé, donc tout devient clair rapidement. Et puis les manipulations aident vraiment à mieux se rendre compte des gestes à effectuer.

Quel est votre projet à court terme ?

J’ai une amie qui vient de commencer votre formation en Education canine, elle veut ensuite partir en Martinique pour créer sa propre structure.

Ensemble, on est en train de créer un site internet. Je me suis rendue compte qu’il était difficile de savoir combien de personnes dans le monde étaient impliquées dans la protection des animaux. Le concept du site, c’est de permettre à toutes ces personnes de créer leur profil et de communiquer entre elles.

On y ajoutera des informations sur les soins, les pathologies, les rapports humain/animal, etc. Mais aussi tous ce qui concerne la protection animale dans le monde, donc les pétitions, les lois…

Les internautes pourront également nous suggérer des sujets !

Je voudrais également créer mon propre centre de sauvetage et de réhabilitation d’animaux en Afrique. Je suis tombée amoureuse de l’Afrique !

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